samedi 26 juillet 2008
(Début de nouvelle)
Je gare la voiture dans la cour. Il y a un grand batiment complètement taggé et une massive porte de metal. Il fait clair. Je pousse la porte et monte un escalier, un couloir, des portes défilent, je pousse la dernière et rentre dans le local. Il est là, pied nu, jean noir et t-shirt tachetés, il tourne autour d'une toile allongée sur le sol. Une peinture ocre dessine une masse tellurique que des traits noirs traversent, transpercent. Des formes corporelles qui se demènent, un combat de chiens, une meutte assoifée dans la boue, une danse martelée et subjugante. Le sol est une ouverture qui flanche, la toile se meut en une araignée aux multiples tentacules-signes.
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