jeudi 24 juillet 2008

Arrivé reparti jamais parti toujours arrivé

Platitude des champs sur lesquels le soleil s'affesse. Quelques bosquets ici et là. Une lumière rase à même le regard, des rayons qui fondent dans tes yeux. Une hélice en rotation, un chemin de campagne, un pont, ta cuisse. Ma main qui glisse. Des poteaux électriques, des maisons proches lointaines, tes paupières qui se ferment, ta tête qui dodeline et se penche imperceptiblement vers mon épaule comme un peuplier. Une petite colline, une forêt en paravent et tes cheveux sous ma main qui seraient très doux. Des champs émanent le vide, je ne sais plus ouvrir la bouche, prononcer un mot, te parler dans l'oreille – même temporairement.

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