samedi 15 novembre 2008
last night
Last night, could not sleep. Got up at five. Looked at the sky, slow gradient from a glue yellow emanating from the city lights to a dark blue. Did a bit of stretching. Then had breakfast and jumped in a cab for the airport. When climbing into the plane, was stroke again by the sky: a wall of clouds on the horizon, then slipping orange stripes turning into the vacuum blue of the nascent day.
samedi 26 juillet 2008
(Début de nouvelle)
Je gare la voiture dans la cour. Il y a un grand batiment complètement taggé et une massive porte de metal. Il fait clair. Je pousse la porte et monte un escalier, un couloir, des portes défilent, je pousse la dernière et rentre dans le local. Il est là, pied nu, jean noir et t-shirt tachetés, il tourne autour d'une toile allongée sur le sol. Une peinture ocre dessine une masse tellurique que des traits noirs traversent, transpercent. Des formes corporelles qui se demènent, un combat de chiens, une meutte assoifée dans la boue, une danse martelée et subjugante. Le sol est une ouverture qui flanche, la toile se meut en une araignée aux multiples tentacules-signes.
jeudi 24 juillet 2008
Arrivé reparti jamais parti toujours arrivé
Platitude des champs sur lesquels le soleil s'affesse. Quelques bosquets ici et là. Une lumière rase à même le regard, des rayons qui fondent dans tes yeux. Une hélice en rotation, un chemin de campagne, un pont, ta cuisse. Ma main qui glisse. Des poteaux électriques, des maisons proches lointaines, tes paupières qui se ferment, ta tête qui dodeline et se penche imperceptiblement vers mon épaule comme un peuplier. Une petite colline, une forêt en paravent et tes cheveux sous ma main qui seraient très doux. Des champs émanent le vide, je ne sais plus ouvrir la bouche, prononcer un mot, te parler dans l'oreille – même temporairement.
dimanche 1 juin 2008
Jetlag
J’ai le décalage horaire dans les pattes, dans la tête, le compas à l’envers. De retour à Paris, A1 transfert de CDG à Paris-centre par taxi, ciel vagabond, je vais prendre le courrier, une douche, vider ma valise dans le bac à linge triste, la re-remplir avec les habits mettable qui me reste et c’est reparti pour l’aéroport, il n’y a pas de temps, de jour, de nuit, de fatigué/pas fatigué. C’est le décalage en suivi, une course sans étape dans un brouillard soft and snow.
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